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Les notes de France - Allemagne : Kadidiatou Diani-Delphine Cascarino, une attaque insipide
Les notes de France - Allemagne : Kadidiatou Diani-Delphine Cascarino, une attaque insipide

L'Équipe

time3 days ago

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Les notes de France - Allemagne : Kadidiatou Diani-Delphine Cascarino, une attaque insipide

Dans un match riche en rebondissements, les Bleues, en supériorité numérique, se sont inclinées aux tirs au but (1-1, 5-6 aux t.a.b.) face à l'Allemagne à l'Euro. À l'image des performances de Kadidiatou Diani et Delphine Cascarino, l'attaque française, jusqu'alors performante, a failli sans parvenir a bousculé un adversaire en place et dont la gardienne était dans un grand soir. Elle ne peut rien sur l'égalisation de Nüsken (25e) mais réalise une très bonne sortie devant Hoffmann lancée en profondeur (45e + 1). Elle arrête le penalty de la même Nüsken (69e). Une fin de match ensuite très tranquille. Elle est devancée par Nüsken qui arrive dans son dos sur le but de l'égalisation allemande (25e). Offensivement, son apport a été plutôt limité : un bon centre repoussé par la défense allemande (33e) et une reprise sur un corner de Bacha captée par Berger (89e). Remplacée par N'Dongala (112e). Pour son premier match dans cet Euro, la capitaine a obtenu un penalty quand Hendrich, ensuite expulsé, lui a tiré les cheveux (11e). Un bon retour face à Bühl (24e) mais elle lâche Nüsken au marquage sur l'égalisation allemande (26e). Victime de crampes au mollet droit (83e) celui qui a été blessé, elle cède sa place à Sombath. Pour son retour, la Madrilène ne s'est pas toujours montrée impériale. Elle a commencé son match par une superbe interception (7e) mais a ensuite été souvent en difficulté face à Hoffmann. Elle fait action de jeu sur le but de Geyoro refusé (57e). Avertie pour une faute sur Schüller (115e). Ses coups de pied arrêtés qui peuvent habituellement être une arme pour les Bleues ont manqué de précision. Elle provoque surtout le penalty pour l'Allemagne en fauchant Brand (68e). Après sa faute, elle s'est montrée plus concentrée défensivement mais encore très brouillonne offensivement à l'image de ce centre manqué (118e). La milieu n'a pas tremblé au moment de transformer le penalty du 1-0 face à une spécialiste de l'exercice, elle aurait pu signer un doublé (57e) comme être créditée d'une passe décisive (40e). Ses ouvertures ont souvent créé des décalages et elle a connu très peu de déchet. Du haut niveau avant sa sortie pour Majri (112e). La sentinelle des Bleues a joué un rôle important en assurant l'équilibre de l'équipe. Capable de bien orienter le jeu, elle a aussi fait parler son sens du placement pour récupérer des ballons et faire en sorte de toujours pouvoir aider ses coéquipières. Son impact a aussi apporté. Très remuante, la milieu n'a cessé de proposer des solutions, percuter et se projeter. Elle a aussi obtenu plusieurs fautes, gratté bien des ballons, et a été très souvent juste techniquement. Et elle s'est montrée constante tout au long du match. Auteure d'une performance majuscule face aux Pays-Bas, l'ailière a failli marquer un but superbe, refusé de peu pour hors-jeu (40e). Une belle frappe repoussée par Berger (56e), mais ce fut à peu près tout. Décevante, elle n'a pas assez mis en difficulté la défense allemande. Relayée par Malard (77e). L'attaquante a été très précieuse dans le jeu. Elle a calé beaucoup de ballons en remise, a été utile par ses déviations et son pressing. Elle aurait mérité de marquer, mais Berger a magnifiquement repoussé sa reprise de la tête (57e). Remplacée par Mateo (77e), invisible. Comme à son habitude, l'attaquante s'est battue sur tous ses ballons, comme sur cette action où elle résiste à plusieurs adversaires (33e). Mais elle n'a débordé (45e + 1) et tiré (62e) qu'une fois, et a été trop discrète offensivement. Relayée par Baltimore (67e, note : 3), en grosse difficulté elle aussi. Sa décision de titulariser Diani plutôt que Baltimore qui avait engrangé un temps de jeu conséquent en phase de groupes n'a pas fonctionné. Plus globalement, ses ailières n'ont pas été convaincantes et ses changements n'ont pas porté leurs fruits. Kathrin Hendrich n'est pas notée, mais la défenseuse aurait mérité un 0 car son tirage de cheveux sur Griedge Mbock était improbable et lourd de conséquence : carton rouge et penalty pour la France. Si elle a manqué le penalty du 2-1, Sjoeke Nüsken (5) a fait preuve de malice pour relancer l'Allemagne en échappant au marquage de Mbock pour couper, de la tête, la trajectoire du ballon sur l'égalisation (69e). Préférée à Schüller en pointe, Giovanna Hoffmann (6) a fait mal par ses appels et sa puissance. Enfin, dans le but, Ann-Katrin Berger (9) a réalisé plusieurs arrêts déterminants et de grande classe dont deux pendant la séance de tirs au but. À lire aussi Peyraud-Magnin, du rêve au cauchemar Comment les Bleues se sont donné des ailes Pourquoi Aubameyang a choisi de revenir Le débrief de Houara-d'Hommeaux

Pays-Bas - France et les Oranges bleues de l'Arkema Première Ligue
Pays-Bas - France et les Oranges bleues de l'Arkema Première Ligue

L'Équipe

time13-07-2025

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Pays-Bas - France et les Oranges bleues de l'Arkema Première Ligue

Face aux Bleues, ce dimanche soir (21 heures), les Pays-Bas jouent leur qualification en quarts de finale. Dans leurs rangs, plusieurs visages évoluant en Arkema Première Ligue sont bien connus des Françaises. Des retrouvailles mais pas de sentiment. C'est dans ce contexte décisif que, face à la France ce dimanche (21 heures), quatre Néerlandaises croiseront la route de certaines joueuses côtoyées en club. Car si l'Arkema Première Ligue n'est pas leur destination de prédilection, plusieurs internationales en ont fait un terrain d'apprentissage, de passage, voire de consécration. À l'OL (OL Lyonnes depuis mai dernier), la milieu Danielle Van de Donk (33 ans), qui a annoncé fin juin son départ pour London City, s'est façonné un palmarès impressionnant depuis 2021 : quatre Championnats de France, une Coupe de France (2023), deux Trophées des Championnes (2022, 2023) et, surtout, une Ligue des champions (2022). « C'est vraiment une fille qui a apporté beaucoup de joie de vivre à l'équipe, confie l'attaquante française Kadidiatou Diani, sa coéquipière à Lyon. Personnellement, j'ai beaucoup aimé jouer avec elle. C'était facile de se trouver sur le terrain. » « Elle est capable de décrocher, de partir en profondeur, elle a un pied... Dès qu'elle frappe, il y a but. Cette année, elle nous a mis pas mal de coups francs au PSG » Elisa De Almeida à propos de Romée Leuchter Si Van de Donk s'en est allée, Diani pourra toujours compter sur Damaris Egurrola, autre pilier de l'entrejeu rhodanien. Moins à la fête en sélection, la milieu défensive de 25 ans n'a disputé que cinq minutes depuis le début de l'Euro. Côté PSG, la milieu Jackie Groenen (30 ans) et l'attaquante Romée Leuchter (24 ans), qui n'a pas encore foulé les terrains suisses, sont également des visages néerlandais bien connus du Championnat français. La seconde a inscrit 10 buts en 18 matches cette saison. Et la défenseuse française du PSG Élisa De Almeida, qui la connaît bien, s'en méfie. « Elle est capable de décrocher, de partir en profondeur, elle a un pied... Dès qu'elle frappe, il y a but. Cette année, elle nous a mis pas mal de coups francs au PSG », explique-t-elle. L'Angleterre, une destination privilégiée Oriane Jean-François, elle, n'a rien oublié de son entente avec Groenen. « J'ai eu la chance de jouer avec Jackie à Paris, c'est une très bonne joueuse. Elle est hargneuse, elle peut nous poser des problèmes. Le but, c'est qu'elle ne fasse pas un bon match », avoue l'ancienne attaquante parisienne (2022-2024). Avant cette vague, d'autres internationales, qui ont marqué le Championnat français, avaient ouvert la voie : Katja Snoeijs à Bordeaux (2020 - 2022), Shanice Van de Sanden à l'OL (2017 - 2020) ou encore Lieke Martens, arrivée au PSG en 2022, et partie début juillet après trois saisons - dont la dernière sans jouer à cause d'une blessure au pied à son retour de congé maternité. Si la Women's Super League (Première Division anglaise) reste la destination privilégiée des Néerlandaises (13 des 23 de la liste pour l'Euro évoluent outre-Manche), la D1 française conserve des arguments solides avec des clubs qui montent en puissance et un Championnat de plus en plus médiatisé. Pourtant, les Oranges ne perçoivent pas encore la France comme une terre d'excellence, mais plutôt comme un contexte propice à la progression. Toujours est-il que l'expérience acquise dans l'Hexagone par certaines de ses cadres pourrait bien contribuer à rallonger leur été helvète.

« Donner la meilleure visibilité » aux Bleues : TF1 et France Télévisions donnent les raisons de leur accord pour la diffusion de Pays-Bas
« Donner la meilleure visibilité » aux Bleues : TF1 et France Télévisions donnent les raisons de leur accord pour la diffusion de Pays-Bas

L'Équipe

time11-07-2025

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« Donner la meilleure visibilité » aux Bleues : TF1 et France Télévisions donnent les raisons de leur accord pour la diffusion de Pays-Bas

Après avoir décidé de diffuser, lors de l'Euro féminin, Pays-Bas - France sur France 2 ce dimanche soir (21 heures) au lieu de TMC, les groupes France Télévisions et TF1 affichent leur volonté commune d'offrir la meilleure exposition aux Bleues. La qualification du PSG en finale de la Coupe du monde des clubs, mercredi dernier contre le Real Madrid (4-0), a indirectement chamboulé la programmation de l'Euro féminin. Alors que TF1 devait diffuser Pays-Bas - France dimanche soir à 21 heures, la chaîne privée a finalement opté pour la finale PSG-Chelsea (à 21 heures), dont elle détient également les droits en vertu d'un accord passé avec DAZN, diffuseur de l'intégralité de la compétition. Et le dernier match des Bleues dans la phase de groupes de l'Euro a donc été reprogrammé sur TMC. Un choix qui avait déçu certaines joueuses à l'image de Kadidiatou Diani, jeudi après-midi en conférence de presse : « On est déçues, on aurait aimé avoir une plus grande visibilité mais on reste diffusées sur une chaîne accessible, c'est bien aussi. Entre une finale et un troisième match de groupe, le choix a été fait. On aurait aimé regarder le match (du PSG), le nôtre reste diffusé sur une chaîne en clair. » Finalement, l'attaquante des Bleues et ses coéquipières ont été entendues par les dirigeants de la Une. Ce vendredi, le groupe TF1 a annoncé avoir conclu un nouvel accord de sous-licence avec France Télévisions qui permettra aux Bleues d'être visibles sur France 2. Un mois après avoir déjà cédé douze matches de la compétition (sur 31) à France Télévisions, TF1 se sépare donc d'une treizième affiche. La chaîne n'a pas souhaité détailler son choix, mais elle explique sa décision par sa volonté d'offrir « la meilleure exposition possible » à ce Pays-Bas - France. Côté France Télévisions, l'opportunité a été immédiatement saisie. « L'idée est venue en débriefant les deux premiers matches avec François Pellissier (le directeur général adjoint business et sports de TF1), partage Laurent-Éric Le Lay, directeur des sports de France Télévisions. À partir du moment où le PSG est en finale, il est logique que TF1 le diffuse. Mais il est aussi logique de trouver une solution pour donner la meilleure visibilité possible à l'équipe de France. C'est bien pour le football en général. » « Les gens pourront facilement zapper entre TF1 et France 2 » Laurent-Eric Le Lay, directeur des sports de France Télévisions Après avoir réuni 2,9 millions de téléspectateurs pour France-pays de Galles (4-1) mercredi soir, le groupe audiovisuel public reste prudent pour évaluer l'audience de dimanche soir, concurrence oblige. « Je ne sais pas quel score nous ferons face à un autre match de football, c'est difficile à prédire. Nous le faisons d'abord parce que nous avons l'habitude de diffuser des matches des autres compétitions de l'équipe de France féminine et parce que nous avons une politique extrêmement forte sur le sport féminin, appuie Laurent-Éric Le Lay. Il paraissait naturel de donner cette place à l'équipe de France féminine. Les gens pourront facilement zapper entre TF1 et France 2. » Si elle affirme ne pas avoir joué de rôle décisif dans cet accord, la Fédération française de football ne boude pas son plaisir de voir l'équipe de France sur le devant de la scène et félicite les deux chaînes d'un accord « qui permet aux Bleues de Laurent Bonadei de bénéficier de l'exposition qu'elles méritent sur la chaîne premium du groupe France Télévisions. C'est ainsi tout le sport féminin qui est valorisé à sa juste valeur ». Présente en conférence de presse ce vendredi, Elisa De Almeida a elle aussi affiché sa satisfaction : « On est contentes, ça va permettre plus de visibilité, on l'espère. Il faut prendre cela comme une très bonne nouvelle pour le football féminin. »

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